photo Fantasie minor de Marco da Silva Ferreira

Fantasie minor de Marco da Silva Ferreira

Danse - Bal - Cabaret, Spectacle comique

Istres 13800

Le 14/05/2025

Puisant aux sources des danses urbaines, l’écriture du chorégraphe est éblouis­sante dans son apparente simplicité. Détournant les pointes – ici avec des godillots! – les performers oscillent entre le burlesque et le classique avec une énergie contagieuse. Il y a dans cette Fantasie minor une folie douce qui traverse les corps pour plonger au cœur des émotions humaines. En une poignée de spectacles, le Portugais Marco da Silva Ferreira a imposé son style électrisant sur la carte chorégra­phique contemporaine avec ses récents succès de Brother ou Carcass. Sa danse, enrichie de mouvements traditionnels ou de gestuelle issue des clubs, porte haut les couleurs de la diversité. Commandé par le Centre chorégraphique national de Caen dans le cadre de sa collection tout-terrain, Fantasie minor offre un nouvel éclairage sur son inventivité. Conseillé à partir de 8 ans

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Zombie Zombie

Musique, Concert

Marseille 13000

Le 30/05/2025

Avec "Funk Kraut", Zombie Zombie signe un classique homogène, bel exemple du style qu’ils incarnent depuis une petite dizaine d’albums : une musique instrumentale jouée live, artisanalement, avec des synthés et des percussions. Enregistré dans les Landes par Laurent Deboisgisson dans le studio du chanteur de Cheveu, c'est un disque fait rapidement, lisible et ouvert, qui s’éloigne de leur précédent album-concept. En concert, les batteurs se font face de part et d’autre de la scène, et c’est toujours un kif qualité rif oriental de les voir produire l’entrelacs très fin qui fait le son de la formation. Chacun s'active entre batterie, percussions et petits synthés west coast.

photo Beethoven, l’autre nom romantique de la transfiguration

Beethoven, l’autre nom romantique de la transfiguration

Musique

Marseille 13000

Le 30/03/2022

Une musique faite par un homme libre, qui ne s’adresse plus aux cieux mais aux hommes. Un homme qui incarne l’esprit révolutionnaire de la fin du XVIIIe siècle. Un temps qui révèle les individus comme libres de travailler pour eux. Beethoven sait à quel point pour réussir il faudra se détacher des deux figures d’autorité de la fin du XVIIIe siècle à Vienne : Mozart et Haydn. Le premier en ne le citant jamais, le deuxième en refusant d’être son disciple. Casser les codes du style classique en transfigurant sa forme sera sa marque de fabrique. Peu importe à ses débuts, si ses contemporains n’y voient que "modulations hasardeuses" et amoncellements de difficultés techniques, il sait qu’une partie de son œuvre ne sera comprise qu’après sa mort. La postérité est dans l’air du temps. De son vivant il fabriquera son propre mythe. Sa figure du génie hantera pour des décennies, voire un siècle, des générations de compositeurs tétanisés à l’idée d’aborder la forme sonate ou la symphonie. Et comme si un enterrement en 1827 au cimetière de Währing ne suffisait pas à tourner la page, on l’enterra deux autres fois ! Exhumé une première fois en 1863 afin de mieux protéger ses[...]

photo Sortie des eaux - Etienne Marc

Sortie des eaux - Etienne Marc

Musique classique, Musique, Lecture - Conte - Poésie

Marseille 13000

Du 21/02/2022 au 30/03/2022

L’ensemble de "Sortie des eaux" s’anime comme un partition baroque, musique du mouvement et du chevauchement, des polyphonies et des lectures multiples. Les oeuvres d’Étienne Marc sont constellées de patines qui s’entrecroisent et se mêlent. Elles sont conçues comme des rondes-bosses qu’il est nécessaire d’observer sous tous les angles pour en saisir la complexité, apanage du style baroque.

photo BEETHOVEN, L AUTRE NOM ROMANTIQUE

BEETHOVEN, L AUTRE NOM ROMANTIQUE

Musique classique

MARSEILLE 06 13006

Le 30/03/2022 à 20:00

Une musique faite par un homme libre, qui ne s'adresse plus aux cieux mais aux hommes. Un homme qui incarne l'esprit révolutionnaire de la fin du XVIIIe siècle. Un temps qui révèle les individus comme libres de travailler pour eux. Beethoven sait à quel point pour réussir il faudra se détacher des deux figures d'autorité de la fin du XVIIIe siècle à Vienne : Mozart et Haydn. Le premier en ne le citant jamais, le deuxième en refusant d'être son disciple. Casser les codes du style classique en transfigurant sa forme sera sa marque de fabrique. Peu importe à ses débuts, si ses contemporains n'y voient que « modulations hasardeuses » et amoncellements de difficultés techniques, il sait qu'une partie de son œuvre ne sera comprise qu'après sa mort. La postérité est dans l'air du temps. De son vivant il fabriquera son propre mythe. Sa figure du génie hantera pour des décennies, voire un siècle, des générations de compositeurs tétanisés à l'idée d'aborder la forme sonate ou la symphonie. Et comme si un enterrement en 1827 au cimetière de Währing ne suffisait pas à tourner la page, on l'enterra deux autres fois ! Exhumé une première fois en 1863 afin de mieux protéger ses restes,[...]